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Maxime Biou

Tout doucement, du 1er juillet au 3 septembre 2023

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Maxime Biou commence à peindre peu avant son entrée à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris où il a suivi, pendant cinq ans, l’atelier de François Boisrond.


Il travaille presque exclusivement d’après nature, prenant pour modèle ses proches ou des éléments de son quotidien. Ce n’est que plus tard qu’il introduit le modèle photo- graphique dans son processus de création, lui permettant ainsi une plus grande liberté.

Maxime Biou peint inlassablement ce qui l’entoure. Ses sujets, généralement humains ou animaliers, se placent au cœur de grands formats, souvent à taille réelle, d’une palette où les contrastes et les matières jouent un rôle essentiel dans la vibrance et la dramaturgie immobile qui se joue dans chacune de ses toiles. Maxime Biou peint le vide et la beauté du silence, du sommeil et laisse ainsi entrer la lumière à la manière d’un tableau d’Hammershøi.

Son œuvre a été récompensée par de nombreux prix : la bourse Diamond, le prix des Amis des Beaux-arts / prix Bertrand de Demandolx, la bourse Révélation Emerige, le prix Yishu 8, le prix Artistique Fénéon et le prix d’Encouragement en peinture
de l’Académie des Beaux-arts.

Son travail est récemment apparu dans plusieurs expositions collectives, dont en 2019, celle des lauréats de la Bourse Révélation Emerige – L’effet falaise – suite à laquelle le Musée national de l’histoire de l’immigration fait l’acquisition de sa toile Les naufragés, pour l’intégrer à sa collection permanente. Mais aussi à l’exposition !Villa Villa! à la Fondation Lambert à Avignon. Maxime Biou a été résident à la Casa de Velasquez.

« C’est un fait, Maxime Biou est un artiste, un de ces peintres que la tradition nomme figuratif.

Son pinceau, Maxime Biou le met au service de toiles qu’il souhaite être en parfaite résonance avec sa vision d’un monde réaliste certes, mais charpenté à grands coups de brosses chargées suffisamment d’huile pour inscrire sur sa surface préparée une matière tantôt mate, tantôt brillante. L’effet est saisissant.

Si l’ensemble du rendu fait vivre sous nos yeux le portrait d’un enfant ou d’un couple, pris sur le motif ou emprunté aux sources du web après avoir été entièrement réinterprété, ou bien encore de chevaux ou autres spécimens canins, l’artiste aura pris soin d’échafauder chacune de ses toiles comme autant de plans esthétiques... »

Edwart Vignot


(Cahier Regala, Tout doucement, édité à l’occasion de l’exposition.)

« C’est une peinture qui se regarde sur la pointe des pieds, comme pour respecter le silence qui en émane, les auréoles lumineuses qui encadrent les visages, la solitude introspective des corps, même lorsque plusieurs se croisent sur une même toile.

Maxime Biou parle de ses œuvres avec beaucoup d’humilité, elles qui lui prennent beaucoup de temps : il faut, explique-t-il, laisser décanter avant d’y revenir, avec toujours plus d’énergie. »

Extrait du texte de Camille Paulhan pour le catalogue des diplômés des Beaux-Arts de Paris, Éditions Beaux-Arts de Paris, Ministère de la Culture.

Cahier
Tout doucement

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