Astrid de la Forest
Prend garde à la douceur des choses, du 3 juillet au 12 septembre 2021

« Astrid de La Forest est née en 1962 à Paris. Très tôt, elle se destine aux arts plastiques. À 17 ans, elle entre à l’école Penninghen de la rue du Dragon. Dès sa sortie, elle intègre l’équipe du décor de théâtre des Amandiers (…), puis collabore comme illustratrice dans de nombreux média et son talent de portraitiste la conduit à devenir dessinatrice judiciaire pour la télévision. Parallèlement, elle poursuit l’appren- tissage et le perfectionnement des techniques de l’estampe. (…) Dans les années 90, Astrid se consacre d’abord totalement à la peinture, puis à la gravure à partir de 1995 (…). Elle a parfait sa technique à travers le monde dans de nombreuses résidences d’artistes comme l’Institut français de Tétouan au Maroc, en Tasmanie, au Japon, en Irlande et (…) à la Villa Médicis – Académie de France à Rome. »
Extrait du discours prononcé par Erik Desmazières lors de l’installation d’Astrid de la Forest à l’Institut de France Académie des Beaux-Arts, section gravure, le 2 juin 2018.
Première femme graveur élue à l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France, Astrid s’est approprié de multiples techniques qu’elle décline d’une manière très personnelle : eau- forte, aquatinte, pointe sèche ou carborundum qu’elle pratique soit seules, soit associées au pastel ou à l'encre, sur des séries limitées ou en monotype. Ses sujets sont essentiellement pris dans la nature, le monde animal et les portraits sous forme d’aquarelles qu’elle retranscrit en estampes de grand format.
Dans Arles, où sont les Aliscans,
Quand l'ombre est rouge, sous les roses, Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses, Lorsque tu sens battre sans cause
Ton cœur trop lourd;
Et que se taisent les colombes : Parle tout bas si c'est d'amour,
Au bord des tombes.
Paul-Jean Toulet
À la galerie Regala, l’été se passe à l’ombre des grands pins romains de la Villa Médicis. En résidence à trois reprises dans ce lieu enchanteur, c’est à Arles qu’Astrid a choisi de présenter les œuvres issues de ses séjours romains et inspirées de ses carnets de dessins. Prends garde à la douceur des choses, le poème de Paul-Jean Toulet, si cher aux Arlésiens, a souvent bercé de sa douce mélodie la jeune Astrid, réveillée chaque matin par un poème déclamé par son père, qui transmettait les souvenirs forts de ses séjours arlésiens, dans l’hôtel éponyme de la rue de la Roquette, tissant un lien invisible entre sa fille et sa ville adorée.
« Astrid de La Forest est née en 1962 à Paris. Très tôt, elle se destine aux arts plastiques. À 17 ans, elle entre à l’école Penninghen de la rue du Dragon. Dès sa sortie, elle intègre l’équipe du décor de théâtre des Amandiers (…), puis collabore comme illustratrice dans de nombreux média et son talent de portraitiste la conduit à devenir dessinatrice judiciaire pour la télévision. Parallèlement, elle poursuit l’appren- tissage et le perfectionnement des techniques de l’estampe. (…) Dans les années 90, Astrid se consacre d’abord totalement à la peinture, puis à la gravure à partir de 1995 (…). Elle a parfait sa technique à travers le monde dans de nombreuses résidences d’artistes comme l’Institut français de Tétouan au Maroc, en Tasmanie, au Japon, en Irlande et (…) à la Villa Médicis – Académie de France à Rome. »
Extrait du discours prononcé par Erik Desmazières lors de l’installation d’Astrid de la Forest à l’Institut de France Académie des Beaux-Arts, section gravure, le 2 juin 2018.
Première femme graveur élue à l’Académie des Beaux-Arts de l’Institut de France, Astrid s’est approprié de multiples techniques qu’elle décline d’une manière très personnelle : eau- forte, aquatinte, pointe sèche ou carborundum qu’elle pratique soit seules, soit associées au pastel ou à l'encre, sur des séries limitées ou en monotype. Ses sujets sont essentiellement pris dans la nature, le monde animal et les portraits sous forme d’aquarelles qu’elle retranscrit en estampes de grand format.






