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JEAN-PIERRE FORMICA

AUX ALYSCAMPS ET À LA GALERIE REGALA À ARLES

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Né en 1946 à Uchaud dans le Gard, un lieu baigné de soleil, Jean-Pierre Formica partage son temps et son travail entre deux villes et deux ateliers : Arles et Paris. Diplômé de l’École des Beaux-Arts de Paris, Montpellier et Nîmes, il a enseigné pendant 35 ans à l’École nationale d’architecture du Val de Seine.

 

Depuis les années 70, Jean Pierre Formica puise son inspiration dans la culture méditerranéenne, travaille sur la mythologie et sur la mémoire, la trace, l'empreinte, l'accumulation, la sédimentation. Un propos qui trouve son expression dans la peinture, le dessin, l’aquarelle, le fusain, les lavis mais aussi la gravure, la sculpture, la céramique et le textile, pour des créations de haute couture de Christian Lacroix. Peintre avant tout, il offre une oeuvre faite d’une généalogie d’image mais surtout de substance et de matière. Il expose à Chapelle des Jésuites à Nîmes, au Musée des Oudayat à Fort de France, au Musée de Toulon, au Musée de Montbéliard, à l’Institut français de Tel Aviv…

 

À partir des années 2000, la sculpture est de plus en plus présente dans son travail : terres cuites ou bronzes faits d'empreinte, sorte d'archéologies modernes qui ressurgissent également de l'eau en devenant des sculptures de sel : formes noueuses, amphores hybrides, mannequins telle une armée enfouie exprimant une « nouvelle nature ». Des expositions au MAMAC à Nice, à l’Espace Paul Riquet à Béziers, à l’Espace Vallès à Grenoble au Musée des Beaux-Arts de Nîmes, au centre

culturel La Cupula à Merida au Mexique, au Musée Réattu à Arles, à la Chapelle

du Méjean à Arles, à l’hôtel de Gallifet à Aix en Provence présentent les différentes facettes de cet artiste prolifique. Il réalise de grandes fresques murales à Arles, à Nîmes et dans les Alpilles, pour le festival Apart, durant la Nuit blanche, dans les caves de Pommery à Reims et à Liège en Belgique.

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Ses dernières séries de « papiers révélés », sont la synthèse du peintre, du graveur

et du sculpteur où l’incision révèle la couleur telle une palette enfouie. Des oeuvres monumentales dont le processus de création semble emprunter autant à la sculpture, à la linogravure qu’à la peinture.

 

Les éditions Actes Sud lui ont consacré plusieurs ouvrages, dont une grande

monographie issue des cinquante dernières années de création de l'artiste. Elle fait

apparaître cette continuité de pensées et d’actions de ce chercheur insatiable dans

sa quête constante d’humanité.

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